Le grand salon.

Il etait bientôt l'heure. Cela faisait deja plus de vingt année que l'organisation avait vu le jour. L'homme qui se trouvait assit, seul, sur son fauteuil préféré avait dut faire de nombreux sacrifices pour y arriver. Il avait dut dire adieu à sa vie, sacrifier 8 enfants... Et cela pour un unique but, sauver le monde que Kira Yamato s'apprêtait à detruire. Cet homme tremblait. Pas de peur non, mais d'impatience. Il allait enfin révéler son identité au monde entier. Mais à quel moment? Cela, il ne le savait pas encore.
Un bruit à la porte attesté qu'Athrun Zala allait bientôt être en sa compagnie. Rien qu'à cette idée, le chef se mit à sourire. Un sourire non pas de joie, mais de satisfaction. Les pièces du puzzle allaient être enfin rassemblées. Il ne lui manquait plus que Ribbons pour finaliser son plan. Ribbons... L'une de ses meilleures recrues. Il allait surement un jour lui succéder... Mais le problème etait son peu d'intégration avec les autres. C'est ce qu'il ne lui plaisait pas chez lui. Pourquoi ne s'etait il donc pas trouvé une petite amie ou du moins, pourquoi n'avait il pas essayé de s'approcher des femmes de son clan? Cela le dérangeait. Ce n'etait pas normal pour un adolescent de 15 ans en pleine puberté... Il n'aurait pas le choix, il devrait fixer une condition à sa succession. Enfin, il verrait ce problème plus tard, pour le moment, il fallait qu'il parle gentillement avec le héros des deux guerres. Un héros? Il n'y croyait pas trop, mais c'etait ainsi qu'on le voyait. Si les gens étaient assez stupide pour y croire, c'etait leur problème après tout.

"Entrez!" Dit il d'une voix ferme.

La porte s'ouvrit doucement. Deux hommes baraqués arrivèrent en compagnie de l'ancien héros de guerre. Cela etait amusant de voir à quel point celui ci avait vieillit. Il devait avoir 40 ans cette année... Il ne les faisait pas. Enfin, il devait se sentir un petit peu coupable. Il l'avait tout de même enfermé ses vingt dernières années dans une pièce avec peu de soleil et peu d'occupation. La question etait pourquoi ne s'etait il jamais échappé? Par la drogue tout d'abord, qui lui faisait un sacré effet, et par les nombreux extendeds qui veillaient sur lui. Mais, il n'allait tout de même pas se plaindre! Cela faisait vingt année que le chef lui payait ses vivres et de quoi s'habiller!

"Cela faisait longtemps Athrun Zala..."

A première vue, Athrun avait une nouvelle fois tenté de s'échapper. Des bleus ainsi que du sang ruisselait sur sa peau. De plus, il n'avait pas très belle mine. N'était ce pas le calmant qui lui donnait cet air de chien battu? Hum... Il fallait qu'il en parle aux médecins... La pitié, il n'aimait en aucun cas cela.

"Je veux que vous m'appeliez Ribbons, j'ai besoin de lui..."

"Bien, monsieur!"

Les deux hommes étaient à présent seul dans la pièce. Que c'etait glorifiant de voir un homme qui aurait put tout lui prendre à genoux devant lui. Qu'il tente quoi que ce soit pour l'approcher, le chef etait assez armé pour le tuer en un rien de temps...

"Comment allez vous Athrun? Pas trop excité de revoir ta petite fille?"

Asran était présent ici, après avoir été enlever et assomé par les membres de Tempest Corp. Il ne savait pas comment il s'était retrouver ici puisqu'il avait été inconscient pendant de long moment mais à plusieur reprise, il avait essayer de s'évader sans succès, il voulait bien sur retrouver sa famille mais impossible, il ne pouvait pas, et tout ça à cause de cet homme.

"Vous êtes quelqu'un d'ignoble..."

Il ne dit rien de plus, Asran détestait qu'on s'en prenne à sa famille, et bien entendu, il ferrait tout pour les sauvers en temps voulu, d'abord, il lui faudrait s'échapper mais reste à savoir comment il allait faire, après tout, il n'est plus tout jeune...

Le trajet ne fut pas long avant d’apercevoir la porte du salon. Se figeant à une dizaine de pas dudit lieu, Ribbons resta ainsi cinq longues minutes durant lesquelles il avait cru ressentir la présence d’un de ses confrères. Ce ne fut qu’une fugace impression. Toutefois le jeune homme possédait un esprit cartésien et analytique qui le conduisait inévitablement à décortiquer les faits quelle que soit leurs natures. Intrigué et perplexe, il essayait de vérifier si son jugement était correct. S’agissait-il réellement d’une impression ou bien quelqu’un possédant les mêmes facultés que lui était présent. En l’occurrence, il avait raison. Toujours est-il qu’il s’interrogea sur les raisons de cette impression. Et bien que cela puisse paraître long, il s’égraina réellement que cinq minutes.

* …Que m’arrive-t-il ? Ressentir des fausses impressions implique un mécanisme métabolique. Je n’ai contracté aucun symptôme relatif à une maladie. De plus mon organisme est un véritable arsenal contre les intrusions. Il va donc de soi que cette réaction provient directement d’en haut. Suis-je stressé à l’idée de voir père ? Jouis-je allègrement de ce privilège au point de ne pas me contrôler ? Affligeante constatation, que tu me blesses ! Je dois continuer à apprendre à contrôler mes émotions…*

Arrivé devant l’entrée, il prit une profonde inspiration après quoi il toqua à la porte. Sans attendre de réponse, il se permit d’entrer. Il en avait bien le droit après tout. Il avait été convoqué. Ne manquait plus qu’il soit obligé de faire preuve de politesse excessive. Au premier coup d’œil, il remarqua deux hommes de main fortement baraqués placés dans la salle pour veiller à la sécurité du chef de Tempest Corp, un peu plus loin un homme vieillissant allant sur la quarantaine d’années et répondant au nom d’Athrun Zala – un soit disant héros de guerre – et en face, à trois pieds du Coordinateur, le révolutionnaire. En pensant à Athrun Zala, Ribbons se demandait pourquoi son père l’avait laissé vivre – si on pouvait appeler ça vivre – en se permettant même le luxe de subvenir à ses besoins. A ses yeux, il fallait l’abattre, ce serait un ennemi dangereux en moins. Il avait suffisamment prouvé qu’il n’était pas digne de confiance.

L’adolescent arpenta la pièce jusqu’à parvenir au niveau du héros de guerre. Il ne posa pas son regard sur lui. Tout du moins pas directement. Il voulait d’abord sentir l’aura qui l’entourait et à le voir si mal en forme, on pouvait se douter qu’il ne devait pas se réjouir de son sort. Bien au contraire ! Il le toisa ensuite de haut en bas. Il était couvert d’hématomes et de taches de sang. En l’occurrence, il avait connu des maltraitances durant sa séquestration. Ribbons n’avait jamais porté attention à cet homme et c’était la première fois qu’il se retrouvait en sa présence. Et cette vision de lui n’était pas en sa faveur. Elle amplifiait l’envie de l’Extended de l’achever. Il n’en avait malheureusement pas le pouvoir. Il devait respecter la décision de son père et uniquement cela. Tout ceci ne pouvait que freiner l’indépendance de Ribbons, indépendance qui commençait à se manifester de plus en plus violemment au fond de l’être nouveau.

Après sa minutieuse observation, il posa fixement son regard sur son père. Ce dernier se plaisait de cette situation. Et même s’il essayait de se défaire de cette joie, il ne saurait faire autrement que de déformer les traits de son visage déclinant de jour en jour. Tentant tant bien que mal de se trouver une expression neutre, Ribbons ne parvenait qu’à un faible résultat. Mais il se devait de prendre la parole.

"Je suis ravi de vous revoir, père"
"Sauf le respect que je vous dois, puis-je connaître la raison de ma convocation ? Et puis-je savoir pourquoi cet homme se tient ici alors qu’il serait plus judicieux de l’abattre ?"

"Je suis ravi de vous revoir, père"
"Sauf le respect que je vous dois, puis-je connaître la raison de ma convocation ? Et puis-je savoir pourquoi cet homme se tient ici alors qu’il serait plus judicieux de l’abattre ?"

Ribbons n'avait en rien changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. C'etait il y a six mois... Enfin, il n'en etait plus sur. Et peu importe, le résultat etait le même, Ribbons etait toujours aussi idiot que lors de leur dernière rencontre. Idiot etait peut être culotté, surtout quant on savait que Ribbons etait surement l'extended le plus intelligent de son armée... Mais il y avait une chose qu'il ne maîtrisait pas, les sentiments humains. Sans comprendre le pourquoi du comment, Ribbons ne comprenait aucun sentiment. Il etait tout de même afférant que le garçon demande à son chef pourquoi il gardait des otages, non? Enfin bon, si il commençait à réfléchir au comportement de ce gamin, il aurait le droit à un cachet pour la tête et un bon bouillon pour s'en remettre. Pas que le chef etait idiot, non. Mais rien que le fait de s'imaginer être Ribbons etait fatiguant. Tandis qu'il réfléchissait au manque d'humanité de son fils, Asran Zala fit enfin signe de vie.

"Vous êtes quelqu'un d'ignoble..."

"Ça y est, le jeune Asran Zala nous fait le remake de la petite maison dans la prairie... Je m'excuse de vous empêcher de courir dans les champs comme le fait particulièrement bien Laura ingalls! Mais que je vous comprends! Ma défunte mère, aussi, me faisait regarder cet ancien feuilleton. Vous savez Athrun, ma mère etait une femme adorable qui savait mettre une ambiance agreable dans mon chez moi. Que de bons souvenirs. C'est ce qu'il manque ici! Un climat serein. Et voyait ce que vous m'offrez, un visage plein de haine; alors que vous savez que je souffre de votre attitude! J'en suis limite outré."

Tout n'etait qu'ironie. Qu'il aimait voir Asran a ses pieds. Intérieurement, il jubilait comme un petit garçon recevant une pièce de monnaie. Que c'etait agréable. Il porta à ses lèvres le thé qu'il avait il y a peu demandé. Qu'il etait distrait, il n'avait pas répondu à la question de son jeune enfant. C'etait bien lui! Quant il parlait de sa mère, plus rien ne l'arrêtait!

"Mon garçon, si moi, le chef de Tempest Corp n'a pas abattu cet être, c'est tout simplement qu'il peut encore servir! Bien entendu, comment toi, l'intellectuel de la famille, peut comprendre cela? Les sentiments humains mon cher fils, les sentiments humains! Très peu d'enfants peuvent regarder leur père, dans notre situation, se faire battre à mort devant lui.. C'est pourtant le B.A.ba du crime!"

Asran Zala avait complètement disparu de son champs de vision. Il était comme invisible ou bien même deja mort. Que cela etait humiliant... Même un chien aurait eu plus d'attention.

"Pour la mission, elle est simple. Trouve moi la faiblesse d'Asran Zala. Je pense que tu peux la réussir. Il suffit simplement de se mettre dans la peau d'un être humain. N'est ce pas Asran? Vous ne boudez tout de même pas? C'est toujours le même problème avec les perdants, ça en devient vexant."

[Pardon pour la faiblesse de ce poste, mais je suis crevée xD]

L'attente s'installa progressivement dans la salle tandis que Ribbons jaugeait son père et le temps qu'il mettait à formuler sa réflexion et ses sentiments en paroles. Ribbons détestait ce trait de caractère de son père. Cela l'exaspérait au plus haut point. Comment un chef d'organisation pouvait-il mettre autant de temps à prendre la parole. Et si ce n'était que de la vanité au final ? Les êtres humains sont ainsi. Un zeste de pouvoir et de contrôle leur faisait tourner la tête. Son père ne faisait peut-être pas exception à la règle. Ou peut-être était-ce du à sa vieillesse qui le rongeait chaque mois un peu plus ? Quoi qu'il en soit, cela énervait étonnement le Newtype. Et puis se retrouver coincé à côté d'une victime ne l'enchantait guère. Être à son niveau présupposait un même statut. Foudroyant instantanément son père du regard, Ribbons tentait de le faire parler. En vain, son père était borné jusqu'à la moelle. Puisse le Seigneur pardonner l'impatience du jeune homme mais la situation le pressait invariablement. Et quoi qu'il en pense ou en dise, son père connaissait son fils, et l'appeler pour le faire attendre n'était pas pour lui plaire. C'était un garçon actif qui n'existait que pour être performant et productif. Le reste ne lui importait rien pour ainsi dire si ce n'est plaire au Seigneur.

Il fallut attendre cinq minutes pour avoir un début d'activité. Ce fut Asran Zala qui prit la parole pour ne rien dire comme à son habitude. Traiter et juger quelqu'un n'était rien d'autre qu'une vision subjective d'une victime devant son agresseur. Et cette vision venait elle-même d'un système formaté par la société. En somme, Asran Zala n'était rien d'autre qu'un pauvre mouton et uniquement cela. Ne manquait plus qu'à l'immoler pour l'assigner à autre espèce. Le chef ne voyait-il pas cela comme une évidence. En l'occurrence cela lui avait clairement échappé et il s'était empressé de répondre sarcastiquement à cet homme qui n'en était plus un en apparence. Une fois sa réplique jetée à la face de l'ancien héros de guerre, il se renferma dans son mutisme dans lequel il devait sûrement se réjouir de sa réponse. Et puis de toute manière Asran Zala n'avait rien à dire vu sa situation périlleuse. Ce fut ensuite qu'il daigna s'engager à répondre à son fils.

"Mon garçon, si moi, le chef de Tempest Corp n'a pas abattu cet être, c'est tout simplement qu'il peut encore servir! Bien entendu, comment toi, l'intellectuel de la famille, peut comprendre cela? Les sentiments humains mon cher fils, les sentiments humains! Très peu d'enfants peuvent regarder leur père, dans notre situation, se faire battre à mort devant lui.. C'est pourtant le B.A.ba du crime!
Pour la mission, elle est simple. Trouve moi la faiblesse d'Asran Zala. Je pense que tu peux la réussir. Il suffit simplement de se mettre dans la peau d'un être humain. N'est ce pas Asran? Vous ne boudez tout de même pas? C'est toujours le même problème avec les perdants, ça en devient vexant."

"Je ne vois aucunement l'intérêt de garder ce déchet parmi les vivants. Il ne fait qu'obscurcir notre monde. Le Seigneur en est témoin. Et si je m'abuse, puisse-t-Il me donner l'absolution. Les sentiments humains ne sont rien d'autres que des processus métaboliques, plus précisément neurologiques et nerveux, ni plus ni moins. Rien que le voir en face de moi m'inspire le dégoût. Il n'est même plus en état, il serait plus clément de l'achever. Mon père, j'ose prétendre pouvoir vous voir vous faire battre à mort malgré ce que vous m'avez donné. Je ne vois pas en rien où est le problème dans cela. Vous nous avez inculqué nos principes auxquels j'ai greffé ce que j'ai appris de moi-même. Votre perte me sera certes affligeante mais je passerai outre sans tenter de vous venger parce que votre heure sera arrivée. Je ne connais aucunement le crime. Ce n'est qu'un mot inventé pour dénoncer de manière hypocrite ce qu'une société ne peut accepter sous peine de péricliter alors qu'elle n'hésite pas à outrepasser cette vision chaotique pour en détruire d'autres. Mais je ne vais point vous encombrer avec ma vision. Je sais pertinemment que vous ne la partager guère. Affligeant constat.

Pour ce qui est de la mission, il sera vraisemblablement simple de la trouver. Ce n'est qu'un être primitif. S'attaquer aux personnes pour qui il s'est pris d'affection sera amplement suffisant. Et je n'ai guère besoin de me déguiser en pitre pour déchiffrer le fonctionnement d'un être humain. Il serait simple d'enlever Meyrin Hawke. Et si ce n'est pas suffisant, je chercherai plus loin. Qu'en dites-vous ?"

Asran était impuissant à l'heure qu'il est, c'était regrettable, lui qui avait accompli tant de chose par le passer se retrouve prisonnier aussi bêtement, à écouter de mauvaise personne entreprendre des plan contre les personnes qu'il aime. Il ne voulait pas écouter, mais c'était impossible, tout les sons de cette pièce était reçu par ses oreilles. Mais écouter n'est pas le pire pour lui, ce qu'il l'enrageait, c'était de ne rien pouvoir faire, s'il pouvait au moins les prévenir que quelqu'un envisage de leur faire de mal, mais non, rien n'était possible tant qu'il était ici, et toutes ses tentatives pour s'échapper étaient veines, il était désespéré c'est pourquoi une seule chose sortit de sa bouche.

"Me tuer aurait été plus simple..."

Puis il entendit la dernière phrase du chef, mais Asran n'est pas encore un perdant, il est jute en attente de remporter une victoire...

"Il n'y a aucun perdant...Le perdant est celui qui meurt, et je suis toujours en vie, vous n'avez donc pas gagner !"

Un sourire aux lèvres terminait le temps de parole du coordinateur.

[...] Mais je ne vais point vous encombrer avec ma vision. Je sais pertinemment que vous ne la partager guère. Affligeant constat."

Quelle impudence! De quel droit avait il à donner son opinion de la sorte? Etait il le chef? Non, bien sur que non, et plus il étalait sa science, plus le poste de chef de Tempest Corp. s'éloignait de lui. Se croyait il diffèrent des autres extendeds? Non, il ne l'était pas, et etait certainement le plus humains d'entre eux. La soif de savoir, éprouver du dégoût face à un être qu'il considérait inférieur, la pitié qu'il ressentait pour ce genre d'individu le rendaient plus humain qu'il ne l'était lui même. Il etait juste dépourvu de sentiment portant sur l'amour et pas uniquement, sur tout sentiment menant au bonheur et à la félicité de l'individu... Et cela etait bien dommage. Son Dieu ne demandait il pas justement de l'amour pour chaque être sur cette Terre, ne demandait il pas de ne pas tuer, de respecter son père, ou tout autre imbécillité? Croire en un être supérieur etait le défaut qu'il détestait le plus chez ce garçon. L'être humain n'avait pas besoin de chef suprême pour vive heureux, ni même de la peur de l'enfer! Ce Dieu qui dirigeait Plant's allait mourir. Voulant garder l'anonymat pour le moment, il n'avait put envisager le faire lui même, helas, mais le savoir tué par l'un de ses enfants le rendrait tout de même très heureux.

"Pour ce qui est de la mission, il sera vraisemblablement simple de la trouver. Ce n'est qu'un être primitif. S'attaquer aux personnes pour qui il s'est pris d'affection sera amplement suffisant. Et je n'ai guère besoin de me déguiser en pitre pour déchiffrer le fonctionnement d'un être humain. Il serait simple d'enlever Meyrin Hawke. Et si ce n'est pas suffisant, je chercherai plus loin. Qu'en dites-vous ?"

"Non... Mey..."

"Me tuer aurait été plus simple... Il n'y a aucun perdant...Le perdant est celui qui meurt, et je suis toujours en vie, vous n'avez donc pas gagner !"

Mais qu'entendait il par toujours en vie? Croyait il allait tout simplement se faire tirer dessus, ou bien mourir des coups que le chef lui aurait infligé? Mais quel idiot... Se salir les mains pour un type de son espèce, jamais... Pas pour ce genre de type... Et oui, ce n'etait pas uniquement le fait qu'il ait été avec Zaft qu'il avait voulu qu'il soit enlevé, c'etait plutôt une rancoeur personnelle. Il le détestait au plus haut point.

"Toujours en vie, n'est ce pas? Croyez vous que vous le saurez encore quand j'aurais éliminé vos enfants Théa et Skens que vous avez eu avec Meyrin... Ou bien Maya que vous avez eu avec Cagalli? Va savoir si la mort ne peut être que physique, ou bien psychologique."

La stupeur ne pouvait que régner dans la pièce. Personne à part Cagalli, Athrun, et la sage femme ne devait être au courant de cette naissance camouflée... Qu'allait ressentir Athrun à ce instant? De la peur, de la haine, ou bien un affolement? Il voulait le voir, le regarder dans les yeux et percevoir le sentiment qu'il essayerait plus ou moins de cacher.

"Qu'en dis tu Asran? Te crois tu assez fort pour résister à la douleur qu'engendrerait la mort de tes enfants?"

Cet homme, oui, cet homme était le pire personnage qu'Asran ait put rencontre jusqu'à présent, même le Blue Cosmos passerait sans doute pour un enfant de coeur à coté de lui. Mais il savait que l'avouer à haute voix n'était pas une bonne chose car il le prendrait comme un compliment, et oui, il en avait apprit des choses sur ce genre de personne. Ce que venait de dire cet homme rendait Asran encore plus triste, s'il faisait du mal à ses enfants, alors Asran ne se controlerait plus, et va savoir comment cela se terminerait-il...Mais il devait jouer un jeu, un jeu qui ne lui plaisait pas mais c'était peut-être un moyen d'évité qu'on s'en prenne à sa famille.

"Vous l'auriez déjà fait si vous le voulez vraiment...Alors maintenant j'attends de voir ce qu'il va se passer, faire du mal à mes enfants est plus facile pour vous que de m'affronter n'est-ce pas ? Et cela ne prouve qu'une seule chose si vous agissez de la sorte, vous êtes un lâche..."

Devait-il continuer dans la même voie et provoquer cet homme ? Pour le moment non, il lui faudrait répondre à la question que venait de lui poser le chef, mais en toute franchise, il ne savait pas s'il supporterait la mort de ses enfants, ou bien alors il sombrerait dans la tristesse et la solitude.

"Malheureusement, je ne peux pas vous poser la même question...Sachez que je l'ignore moi même et que je préfèrerait ne jamais le savoir, je pourrais devenir totalement incontrolable et tous vous tuer..."

Encore un peu de provocation dans cette réponse mais c'est vrai, il ne pouvait pas poser la même question à cet homme puisqu'il se doutait que quelqu'un dans ce genre se fichait de perdre un de ses enfants si ça contribue à son projet...

C'est accompagné d'un jeune soldat s'étant fait passé pour un soldat de ZAFT que la jeune Maria arriva affolée, terrorisée et blessée dans cette grande pièce sombre dont les lumières peu éclairantes donnait à celle-ci un ton des plus sinistres.
Elle venait d'accomplir avec succès l'une des missions les plus risquées que lui avait donné son père.
Ce fut périlleux, éprouvant, mais surtout traumatisant pour la jeune fille qui du abattre de sang froid Kira Yamato.
Bien entendu, le Coordinateur suprême, malgré son âge avancé su tout de même se défendre un minimum... Au grand malheur de l'extended, il la blessa.
La blessure que lui avait infligé Kira à la jambe alors qu'elle tentait de l'assassiner saignait abondamment malgré le bandage que lui avait posé à la hate un infirmier. A cause ce celle-ci, elle ne parvenait plus à marcher correctement et était obligée de trainer sa jambe en poussant d'horribles gémissements alors que son compagnon la ramenait auprès de son chef tant bien que mal.

"Du... sang... du sang...."

Ne cessait-elle de répéter le visage en larme alors que ses mains tremblantes et ses vêtements en étaient replis de son horreur, faisant de longues trainées rouge sur le sol tout juste laver la veille...
Le visage de Maria était littéralement déformé par la peur, ses yeux étaient quand à eux écarquillé d'une façon presque inhumaine, c'est tremblante comme une feuille qu'elle chercha tout de même la présence de son paternel dans la pièce.

"Papa!"

Cria-t-elle en le voyant avant de lacher à terre le couteau qu'elle tenait depuis tout à l'heure fermement, encore ensanglanté qu'elle avait utilisé pour tuer le président.
Dès lors elle se dégagea de l'emprise de l'homme qui l'aidait depuis tout à l'heur et boita jusqu'à son père avant de se jeter à ses pieds en pleurant d'avantage. Sa longue chevelure tombante cachait son visage meurtrit.

Fort heureusement, il suffisait à la jeune espionne d'être auprès de son père, de sentir sa présence pour qu'elle se sente tout de suite plus en sécurité et qu'elle parvienne enfin à se calmer!

Elle releva nerveusement la tête et fixa son père de ses yeux bleus océan.

"J'ai réussi! Je l'ai fait, je l'ai fait pour toi papa!"

Ajouta-t-elle ativement en se forçant à sourire.

(Déso pour le petit poste, mais c'est censé se passer vite)

"Vous l'auriez déjà fait si vous le voulez vraiment...Alors maintenant j'attends de voir ce qu'il va se passer, faire du mal à mes enfants est plus facile pour vous que de m'affronter n'est-ce pas ? Et cela ne prouve qu'une seule chose si vous agissez de la sorte, vous êtes un lâche..."

Sa phrase aurait put le mettre en colère. Comment en éprouver cependant face à un être qui ne savait même plus marcher correctement? Ribbons devait lui aussi apprécier la petite comédie du prisonnier. Bien entendu, pas de la même façon que le chef l'appréciait. Le chef s'extasiait de le voir aussi faible qu'il ne l'a jamais été tandis que Ribbons aurait craché dessus si il en avait eu le droit. Mais là n'était pas le soucis. Alors comme ça le coordinateur ne comprenait pas le pourquoi du comment concernant la non exécution de la menace du chef? La réponse était bien entendu évidente! Mais il ne lui laissa pas le temps d'y répondre, hélas.

"Malheureusement, je ne peux pas vous poser la même question...Sachez que je l'ignore moi même et que je préfèrerais ne jamais le savoir, je pourrais devenir totalement incontrôlable et tous vous tuer..."

Le rire du chef devait s'entendre à l'entrée même du repère! Jamais il n'avait rie de la sorte! Comment lui, homme misérable, pouvait s'imaginer les défier, lui et son armée!? Vraiment, ce petit le faisait incroyablement rire, et s'en était assez epouvrant pour le vieil homme. Non, il ne pouvait pas répondre à cette provocation, il en était incapable. Il fallait que Ribbons s'en charge, cela ne pouvait en être autrement. Continuant à rire aux éclats, il n'entendit pas les deux protagonistes rentrer dans la pièce. Ce n'est qu'après que la demoiselle ait prononcé des mots révélateurs de son identité qu'il sauta de son siège pour lui faire face. Sa fille était de retour, et pas dans le meilleur étant apparemment. Instinctivement, il en avait arrêté de rire pour reprendre son sérieux habituel. Que faisait elle ici aussi tôt? Que s'était il donc passé pour qu'elle soit dans cet état!? Serait ce possible qu'elle est...

"Papa!"

Le couteau lâché à terre, l'extended ne tarda pas à rejoindre les pieds de son père. Avait elle donc réussit la mission? En si peu de temps! Non... Cela en était impossible! Maria était l'une des meilleures mais pas au point de vaincre avec aussi peu de blessures graves le coordinateur suprême! Aurait elle put trouver son point faible? Cela était trop incroyable pour y croire! Prenant la tête de la jeune femme pour capter son regard, le vieil homme n'attendait plus que la phrase clé pour pouvoir se réjouir totalement.

"J'ai réussi! Je l'ai fait, je l'ai fait pour toi papa!"

Elle l'avait dit. Non, il n'avait pas rêvé! Les larmes auraient put emplir ses yeux si il n'avait pas perdu une partie de son âme. Il fallait cependant s'occuper de son enfant avant d'exalter sa joie et de la soumettre à ce cher Asran. Délicatement, il déposa un léger baiser sur le front de la demoiselle, avant de la porter jusqu'à son fauteuil fêtiche. Qu'importe si elle le salissait, celui ci serait salit par le sang de Kira Yamato! Une fois son rôle de père accomplit et son fille à moitié endormie par la fatigue éprouvante dût au combat, le vieil homme se retourna pour faire face au coordinateur.

"Il y a de cela une quinzaine d'année, j'ai tué devant les yeux de milliards d'habitants ta chère Lacus, maintenant, il est temps de faire le deuil de Kira Yamato!" Dit il en riant de nouveau. Cette fois ci, le rire fut plus démoniaque, comme si, par ce rire, il annonçait une ère nouvelle.

Maria se sentit pleinement heureuse lorsque son père posa un doux baisé sur son front.
C'était l'une de choses qu'elle aimait le plus car cela lui rappelait son enfance, lorsque chaque nuit, avant que la jeune fille ne dorme, le chef de Tempest Corp. venait souhaiter la bonne nuit à ses enfants en ne manquant jamais de tendresse envers elle.

*Papa...*

Elle laissa ensuite son père la porté délicatement avant de la posé sur son fauteuil fétiche. Jamais auparavant elle n'avait eut l'occasion de s'y trouver ce qui l'ému d'avantage et l'apaisa énormément, à un point tel qu'elle ne semblait plus faire attention à la douleur, ni même au sang qui la recouvrait.

"Merci..."

Dit-elle d'une voie faible avant de se laisser emportée par la fatigue du au combat, de fermer les yeux et de s'endormir paisiblement dans ce confortable fauteuil.

Aucune réponse...Aucune réponse de son tuteur...Quel manque de respect évident pour un jeune homme grandissant ! Pas ne serait-ce une expression du visage. En somme, le calme plat physiquement parlant. A quoi pouvait-il penser en ayant appris un morceau de la pensée de Ribbons ? Quel dénigrement certain, il venait d'infliger à son prétendu fils ! Qu'à cela ne tienne, ce qu'il pouvait penser devenait au fil du temps des paroles vaines d'un homme sénile destiné à la mort. Il arrivait parfois que Ribbons pense que l'entreprise de son précepteur n'était qu'un dernier sursaut d'orgueil, un ultime éclat de vie. Tableau grotesque d'une vie dépeinte en une peur effroyable de l'indifférence, de l'oubli et de la mort. Que la vie pouvait être cruel pour les Hommes ! A moins que ce soit les Hommes trop avares de la vie qui leur rend cette vision si cruelle de l'existence. Pathétique illustration du monde actuel pour lequel il est appelé à agir. C'était d'une irone et d'une outrance frappante, cassante dans les esprits et les ego, blasant le Newtype qui ne voyait encore là qu'une réforme voué à l'échec comme ce fut déjà les cas pour toutes celles qui l'avaient précédée. On était assurément arrivé là pour se poser les bonnes questions et trouver dans l'absolu les bonnes réponses inhérentes à toute la problématique de la conjoncture actuelle.

Devant l'apathie flagrante du chef, Asran s'enhardit pour venir lancer quelques piques bien ajustées mais très mal envoyées. Oser la provocation dans une situation qui lui coûte sa vie plus que sa liberté rendait l'état calamiteux dans lequel se retrouvait le vieux héros de guerre. Malheureux bonhomme qui se voyait bafouer de tout son être. Asran Zala, nom légendaire pour tout un peuple, désormais relégué aux oubliettes par ses impairs. La vie se montrait bien cruelle pour certaines personnes mais c'est ainsi. Ainsi va la vie ! Le tuteur du Newtype décida de lui répondre crument, ni plus ni moins. Et il était visible qu'il jouissait à le torturer psychologiquement. Mais cela ne calma pas la hardiesse du "Chevalier Rouge".

"Vous l'auriez déjà fait si vous le voulez vraiment...Alors maintenant j'attends de voir ce qu'il va se passer, faire du mal à mes enfants est plus facile pour vous que de m'affronter n'est-ce pas ? Et cela ne prouve qu'une seule chose si vous agissez de la sorte, vous êtes un lâche..."

Ridicule...Stupide au point de s'en amuser. Il ne réfléchissait plus très bien. Cela se comprend, vivre en captivité est tellement astreignant pour un être humain, même un Coordinateur. Mais de là à déblatérer des paroles sans fait pour étayer ses dires, ça en devient puéril. Il n'était plus que ça en réalité. Pour sa part, Ribbons l'aurait déjà abattu mais c'était le plan qui exigeait sa survie.

"Malheureusement, je ne peux pas vous poser la même question...Sachez que je l'ignore moi même et que je préfèrerait ne jamais le savoir, je pourrais devenir totalement incontrolable et tous vous tuer..."

"Veux-tu bien cesser de proférer des paroles inintelligentes. Ca ne fait que diminuer ta valeur. C'est triste de voir à quelle vitesse tu t'abâtardis ! Vraiment, crois-tu réellement avoir ne serait-ce qu'un soupçon de chance de nous vaincre. Regarde les choses en face ! Tu es totalement impuissant, inapte à quoi que ce soit d'utile, perdu. Dire de telles choses peuvent te valoir de fâcheuses conséquences. Pour ce qui est de ta faiblesse, il est simple de la trouver, tu es tellement sentimental, tellement émotif que la simple énonciation d'une personne que tu chéris te fait froncer le front, te fait sourciller. N'essaie pas de jouer au plus malin, tu pourrais sûrement perdre. A trop jouer avec le feu, on se brûle !"

Ce fut ensuite à Maria de faire son spectacle, spectacles des plus niais jamais vus par Ribbons. Elle avait certes éliminer le Coordinateur Suprême mais venir exhiber sa faiblesse était tout simplement pathétique. Et la scène du chef qui va réconforter sa fille était ponctuée de la même niaiserie. Ribbons ne préféra pas s'attarder là-dessus et reprit sa conversation unique avec Asran.

"Vois-tu, ton meilleur ami, Kira Yamato, est mort désormais. Te voilà bien seul, que c'est triste ! Mais ce n'est pas encore fini. Nous te retirerons tous les autres qui comptent à tes yeux. Il serait plus magnanime de t'envoyer rejoindre tes proches, tu ne trouves pas ?"

Asran venait de tomber de haut là, penser que son ami Kira ait été tuer par une femme, c'était impensable. Mais le pire, c'était les orphelins qu'il laissait derrière lui, Sven et Sara, qu'Asran avait connu lorsqu'ils étaient tout petit, tout comme Kira avait connu les enfants "légitime" d'Asran. Cette nouvelle fut telle qu'il resta muet, ne répondant plus à personne, tout simplement parce que répondre à ces gens ne servirait à rien, ils ne tiendraient pas compte de sa réponse et l'interpreteraient comme ils le veulent. Tout ce que faisait Asran, c'était réfléchir et penser, il pensait à ses enfants et espérait qu'un jour, il puisse les revoirs...

*Ma famille...*

Toute sa famille était son trésor, c'est ce qu'il avait de plus précieux et ça, les gens en face de lui aujourd'hui le savaient, c'est pour ça qu'ils visaient Meyrin et les enfants Zala...

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